Déchets-CET



CENTRE D'ENFOUISSEMENT DES DECHETS D'ENTRAIGUES

SITA veut prolonger l'exploitation du site jusqu'en 2030...

Sa fermeture prévue en 2015, puis prolongée en 2018 est remise en cause aujourd'hui puisque l'exploitant SITA SUD (du groupe SITA SUEZ) a déposé un dossier auprès des services de l'état pour agrandir et prolonger l'exploitation jusqu'en 2030 minimum !
Saint Sat'Environnement réclame bien évidemment la fermeture de ce site pour 2018 au plus tard du fait de l'exposition continue des populations aux risques sanitaires et des risques environnementaux que représente ce C.E.T.


NOUS DEVONS ETRE NOMBREUX A DIRE HAUT ET FORT : STOP à cette décharge

Notre dernière chance c'est la mobilisation massive lors de l'enquête publique afin que nos politiques se ressaisissent

Pour plus d’informations, nous vous invitons à une réunion publique le :

JEUDI 16 AVRIL 2015 à 19H00 à la Pastourelle

Retenez dès à présent la date dans votre agenda, parlez-en à vos amis, voisins.

L’efficacité de notre action dépendra de notre mobilisation.

 

Ce qu’il faut savoir :

- Cette nouvelle demande d’Extension de la DECHARGE D’ENTRAIGUES doit permettre à l'exploitant SITA SUD (filiale de SITA SUEZ) de prolonger son activité jusqu’en 2030 alors qu’on nous avait promis une fermeture pour 2015.

- Cet agrandissement consiste notamment à l’extension du site sur 13 ha pour installer de nouveaux casiers de stockage de déchets (= montagne de déchets) ; ceci prolongerait ainsi l’exploitation jusqu’en 2030 et SITA aura enfoui près de 4 millions de tonnes de déchets.

- La zone d’Avignon a les relevés de qualité de l’air parmi les plus mauvais de la Région. Air PACA qui estime que près de 500 000 personnes vivent dans une zone dépassant la valeur limite pour la protection de la santé.

- Depuis de nombreuses années ST SAT’ENVIRONNEMENT demande des analyses indépendantes qui nous sont systématiquement refusées.

- Le code de l’environnement demande de prévenir et de réduire la production et la nocivité des déchets. Aujourd’hui dans le département ou la région, aucune politique ambitieuse de réduction des déchets digne de ce nom est en cours.



L'incinérateur de Vedène et le centre d'enfouissement d'Entraigues : Qu'en est il ?

Le 3 avril 2012, le Collectif Grand Avignon Environnement tenait à Vedène une réunion publique sur le thème de nos villes insérées entre un incinérateur de déchets qui comprend pas moins de 4 incinérateurs et un centre d'enfouissement des déchets.
Cette réunion mettait en lumière de nombreuses dérives quant à la gestion des déchets dans notre département et dont les principales victimes sont les habitants de Saint Saturnin, de Vedène et de Morières.


1.     Les incinérateurs de vedène : 

© Saint Sat’Environnement
En 1995, un centre d'incinération des déchets a été implanté à Vedène par la société Novergie (filiale SITA SUEZ Environnement) qui comprenait deux lignes.
L'année suivante, une troisième ligne fut installée. Le centre possédait donc 3 fours à grille de 6 tonnes/heure.
Puis, en 2007, Novergie construisit une quatrième ligne grâce à un four à grille de 8 tonnes/heure.
Or, le 15 novembre 2010, le tribunal administratif de Nîmes annulait les arrêtés préfectoraux du 22 juillet 2005 autorisant la société Novergie à augmenter la capacité de son centre de traitement de mâchefers et de son centre de valorisation, et d'élimination des déchets ménagers et assimilés, et à poursuivre l'activité de traitement des déchets hospitaliers et de centre de tri.

Pour pallier une baisse de production, le Préfet autorisait "à titre provisoire" la poursuite de l'exploitation du pôle de validation et d'élimination des déchets d Vedène en imposant toutefois des prescriptions techniques pour éviter ainsi un problème majeur de gestion des déchets issus en grande partie des collectivités du Vaucluse et des départements limitrophes".

Ainsi donc, le centre d'incinération continue-t-il à fonctionner avec ses 4 fours.

2.     Un centre d'enfouissement de déchets aux abords de Saint Saturnin et de Vedène.


© Saint Sat’Environnement
En 1999, Déchets Services avait acquis un terrain situé sur le plan d'Entraigues pour y installer un centre d'enfouissement de déchets ultimes. Maires, habitants et associations locales s'opposaient fermement à un tel projet.
L'unique enquête publique effectuée promettait que ce CET ne recevrait que des déchets ultimes et gravats sans désagréments pour les habitants.
  

Les déchets, une fatalité de notre époque ? 


Chacun de nous produit aujourd'hui trois fois plus de déchets qu'en 1950. Soit, quotidiennement, environ 1 kg de déchets ménagers. A cela, chaque année, s'ajoutent 3500 kg de déchets industriels par personne qui proviennent de la fabrication de nos biens de consommation. Ces "déchets cachés" alourdissent fortement notre consommation quotidienne. On estime qu'un Européen cosommerait ainsi environ 50 tonnes de ressources dont seule une petite fraction arrive entre les mains du consommateur sous forme de produit.

Le "sac à dos écologique" renvoie à la quantité totale de déchets produits pendant le processus d'extraction et de transformation des matières premières pour la fabrication de nos biens de consommation. La production d'un kilo d'aluminium utilisable entraîne, par exemple, 5 kg de déchet. Et saviez-vous qu'une brosse à dents représente un kilo et demi de "déchets cachés" ? Plus grave encore, un simple téléphone portable implique 75 kg de "déchets cachés", un ordinateur 1500 kg et une bague en or deux tonnes.

Cela cause de sérieux problèmes pour l'environnement. En outre, la collecte de déchets est très coûteuse.

Dans les années 50, on cherchait le lait avec un pot à lait ; les bouteilles étaient consignées (ce qui est toujours le cas en Allemagne, Belgique...). Ce qui permettait aux petits coursiers de se faire de l'argent de poche et les articles n'étaient pas emballés dans du plastique.
Et surtout, les commissions s'effectuaient chez les petits commerçants locaux et au marché, et non au suer, voir hyper, marché dont tous les articles sont sous des emballages qui emplissent nos poubelles.

Alors que faire de tout ce que l'on jette ?





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